Le 27 septembre 2020, la population genevoise est appelée à voter sur une modification de la loi sur la compensation du stationnement. actif-trafiC, au côté de nombreuses organisations, appelle à voter résolument OUI à un assouplissement des règles qui pemettra de débloquer nombre de projets de mobilité douce et en faveur des transports publics.
Une loi actuelle très contraignante
À l’heure actuelle, la loi empêche très fortement de toucher aux places de parking en surface, obligeant à compenser toute suppression en surface par une nouvelle place dans un parking souterrain. Ce principe très rigide supporte certes quelques dérogations minimes dans l’hyper-centre et le centre mais celles-ci sont largement insuffisantes... et conditionnées au fait que les aménagements permettraient de fluidifier et/ou de sécuriser le trafic.
Débloquons les projets pour la mobilité douce et les transports publics!
Cette « sacralisation » des places de parking bloque la réalisation de nombreux projets concrets de mobilité douce (piétonnisation, pistes cyclables, élargissement de trottoirs, etc.) et d’amélioration de la fluidité des transports publics. Le Grand Conseil a voté à une très large majorité une modification de la loi permettant un assouplissement un peu plus substantiel de ce principe, ce qui pourrait débloquer des projets et ainsi améliorer un peu la situation pour les piétons, cyclistes et les tpg. C’est sur cet assouplissement que nous voterons le 27 septembre prochain.
Une réserve de places en souterrain inexploitées
Concrètement, cette réforme triple le nombre de cases pouvant être compensées par des places existantes mais sous-utilisées dans des parkings en ouvrage. Elle élargit aussi la définition des parkings souterrains utilisables pour cette dérogation, ce qui permet d’en inclure seize au lieu de six actuellement. Elle assouplit aussi les critères. Aujourd’hui, avec la loi actuelle, seulement 200 places peuvent être compensées… alors qu’il reste une réserve de 2000 places !
Accélérer la réalisation de projets
Avec les contraintes actuelles, il faudrait 28 ans pour réaliser les projets de mobilité durable prévus par le Canton. Avec la révision, il ne faudra plus que 5 ans. Cela permettrait une avancée importante.
Pour la mobilité douce, pour les transports publics, pour un espace public qui consacre la surface à la vie ...et qui fait un pas vers la mise en souterrain des véhicules motorisés, votons OUI!