Initiatives des villes
Des villes conviviales
Des villes conviviales
actif-trafiC a créé par le biais des initiatives des villes un instrument pour promouvoir les transports publics et la mobilité douce (vélo et marche). Dans six villes la mobilité respectueuse de l’environnement a désormais force légale.
Genève: des actes, maintenant!
Genève: des actes, maintenant!
Après l'acceptation en votation populaire en mai 2011 de l'initiative pour la mobilité douce (Initiative des Villes), les majorités du parlement et du gouvernement genevois ont systématiquement refusé d'allouer les moyens nécessaires à sa mise en oeuvre. Régulièrement, nous nous chargeons de rappeler à leur bon souvenir la volonté populaire toujours inappliquée! Ainsi en 2014, nous avions par exemple remis au Conseiller d'Etat en charge de la mobilité un "kit de démarrage".
Nous voulons des actions concrètes!
Nous voulons des actions concrètes!
Les initiatives des villes ont connu un grand succès. Mais jusqu’à présent seules quelques mesures ont été mises en œuvre. Nous continuerons donc à maintenir la pression sur les responsables politiques.
« Nous mettrons tout en œuvre pour atteindre l’objectif fixé par le peuple. Cet objectif est très ambitieux, mais personnellement je pense qu’il est réaliste. » – Le Conseiller d’Etat en charge de la mobilité Hans-Peter Wessels après l’acceptation du contre-projet à l’initiative des villes, le 29 novembre 2010 dans le quotidien Basler Zeitung
Les initiatives des villes
actif-trafiC a lancé des initiatives des villes dès le printemps 2008 dans six cantons et villes : Bâle, Genève, Lucerne, St-Gall, Winterthur et Zurich. La mobilité douce (marche et vélo) et les transports publics (TP) sont les moyens de transport de loin les plus efficaces dans l’espace urbain grâce à la grande densité. Les initiatives des villes demandent dès lors en toute logique de favoriser les modes de transport économes en espace et respectueux de l’environnement, face au transport individuel motorisé (TIM). Il faut éviter d’augmenter les capacités des routes principales et à haut débit. Les initiatives des villes visent à améliorer la qualité de vie dans les villes ainsi que de minimiser les émissions de bruit et de polluants atmosphériques. Les six initiatives (et leurs contre-projets) se distinguent par contre par leurs dispositions concrètes pour s’adapter aux circonstances locales.
Initiative des villes de Genève (Initiative pour la mobilité douce)
Résultats de la votation
La population du canton de Genève a accepté l’initiative pour la mobilité douce avec 50,3% de Oui le 15 mai 2011, et ainsi ouvert la voie aux moyens de transport respectueux de l’environnement dans un canton réputé autophile.
Voir les résultats de la votation.
Voir le communiqué de presse sur la votation.
Voir le site web de la votations: www.mobilite-douce-ge.ch
Objectifs
L‘Initiative pour la mobilité douce vise un renforcement de la mobilité pédestre et cycliste et ancre la mobilité douce dans la loi, tout en instaurant un plan directeur pour cette dernière. Il appartient maintenant au Conseil d’Etat d’installer dans les huit ans un réseau exhaustif de pistes cyclables et de cheminements piétonniers.
Soutiens
Médecins en faveur de l’environnement, ATE Genève, WWF Genève, Noé21, Jeunesse socialiste Genève, Les Communistes Genève, PS Genève, Les Vert’libéraux Genève, PEV Genève, Pro Velo Genève, PDC Genève, Jeunes Verts Genève, Les Verts Genève, solidaritéS Genève, Réseau Objection de Croissance ROC
Initiative des Villes Bâle
Résultats de la votation
La population du canton de Bâle a approuvé le 28 novembre 2010 une nouvelle politique des transports, avec 55% de Oui au contre-projet. Malgré le refus de l’initiative (en allemand), cette acceptation est un grand pas en avant.
Voir les résultats de la votation (en allemand).
Lire le Communiqué de presse sur la votation (en allemand).
Objectifs
Conformément à l’art. 13 de la loi sur l’environnement, le canton de Bâle-Ville a l’obligation de réduire le trafic en ville de 10% d’ici 2020. Des extensions d’autoroutes ne sont permises que si elles n’augmentent pas la capacité totale du réseau de routes. La mobilité douce reçoit une dotation de 10 millions de francs.
Soutiens
Médecins en faveur de l‘environnement, BastA! Bâle, Club des sans-voitures, PEV Bâle-ville, Les Verts Bâle-ville, GI Tangente est, CIPRA Suisse du Nord-ouest, Jeune Alliance verte Nordouest, Jeunesse socialiste Bâle-ville, Nouveau PdT Bâle, Associations de Quartier Neutres, Pro Velo des deux Bâles, ATE des deux Bâles
Initiative des Villes Zürich
Résultat de la votation
La population de la ville de Zurich a accepté l’initiative des villes le 4 septembre 2011. L'initiative (en allemand) a gagné avec 50,6% face au contre-projet non contraignant du Conseil administratif de la ville (exécutif).
Voir les résultats de la votation (en allemand).
Objectifs
La population, en établissant des objectifs dans la loi, demande au Conseil administratif de la ville d’augmenter d’ici 2020 la part modale des TP et de la mobilité douce de 10%. Des extensions ou de nouvelles constructions de routes à haut débit ne sont permises que si elles n’augmentent pas la capacité totale du réseau de routes pour le TIM.
Soutiens
Initiative des Villes Lucerne
Résultats de la votation
La population de la ville de Lucerne s’est clairement prononcée en faveur d’une politique des transports durable le 26 septembre 2010. Elle a accepté le contre-projet à l’initiative des villes, un «règlement pour un développement durable du trafic » (en allemand) avec 63% de Oui. L'initiative (en allemand) a obtenu un succès d’estime avec 45,8% de oui.
Voir les résultats de la votation. (en allemand)
Voir le communiqué de presse sur la votation. (en allemand)
Objectifs
Conformément au «règlement pour un développement durable du trafic » (en allemand), Lucerne devra constamment augmenter la part de la mobilité douce et des TP, alors que le TIM n’a plus le droit d’augmenter. Le Conseil administratif (exécutif) doit s’investir de toutes ses forces pour que la ville de Lucerne obtienne un réseau de RER exhaustif et devienne plus attrayant pour les marcheurs/ses et les cyclistes. Au contraire de l’initiative, le contre-projet ne fixe pas de chiffres pour la modification de la répartition modale.
Soutiens
ÄrztInnen für Umweltschutz, Club der Autofreien, Grüne Stadt Luzern, Junge Grüne Luzern, Juso Luzern, Pro Natura Luzern, Pro Velo Luzern, SP Stadt Luzern, VCS Luzern
Initiative des Villes St. Gall
Résultats de la votation
L’initiative des villes de St-Gall a été la première à passer en votation, le 7 mars 2010. La population l’a clairement acceptée à 59%. Un score si clair était inattendu et nous a d’autant plus réjouis.
Vers les résultats de la votation (en allemand)
Objectifs
L' Initiative des Villes (en allemand) demande que le trafic automobile n’augmente plus dans la ville de St-Gall. La croissance des transports doit être absorbée par l’extension de l’offre pour les TP et la mobilité douce.
Soutiens
Initiative des Villes Winterthur
Acceptation par le Conseil communal (législatif)
Le Conseil communal (parlement municipal) a accepté en 2011 un contre-projet à l’initiative des villes de Winterthur. Comme le référendum n’a pas été saisi et qu’actif-trafiC était d’accord avec le contre-projet, l'initiative (en allemand) a été retirée. Le contre-projet est donc entré en force le 6 août sans être passé en votation populaire.
Objectifs
Le contre-projet (en allemand) fait désormais partie intégrante du Plan directeur communal. Il exige d’augmenter la part modale des TP et de la mobilité douce en ville de 8% d’ici 2025 (en comparaison avec 2005). La promotion des TP, de la mobilité cycliste et piétonne est donc ancrée dans la loi.
Soutiens
Médecins en faveur de l’environnement, Verts Winterthur, Jeunes Verts Winterthur, Jeunesse socialiste Winterthur, Pro Velo Winterthur, PS Winterthur, Pro Velo Winterthur
Deuxième Vague
D’autres villes ont suivi l’exemple et ont soumis des initiatives s’inspirant des initiatives des villes, en particulier Bienne et Thoune. Vous trouverez ici de plus amples informations (en allemand) sur l’Initiative des villes Bienne (Städte-Initiative Biel) et l’Initiative des villes Thoune (Städte-Initiative Thun).
Succès pour l’initiative des villes Thoune le 15 décembre 2014
Succès pour l’initiative des villes Bienne le 27 novembre 2014
Kit de démarrage (Starter Kit) pour M. Luc Barthassat, Conseiller d’Etat genevois en charge de la mobilité pour la mise en œuvre de la loi H 1 80 (issue de l’initiative 144 « pour la mobilité douce »).
Le 15 mai 2011, 50.3 % des votant·e·s genevois acceptaient l’initiative 144 « pour la mobilité douce » dite aussi « Initiative des villes », devenue ensuite LOI H 1 80 sur la mobilité douce.
L’initiative demandait entre autres :
- la mise en place d’un plan directeur cantonal pour la mobilité douce
- au plus tard 8 ans après l’adoption de ce plan directeur, la création de pistes cyclables directes, continues et sécurisées pour tout le réseau de routes primaires et secondaires
- des stationnements pour vélos, sécurisés et abrités en nombre suffisant aux principaux arrêts de transports publics et aux abords des lieux d’activités
- des traversées piétonnes attractives et sécurisées en nombre suffisant sur l’ensemble du réseau de routes primaires et secondaires (…)
- une régulation des carrefours conçue pour encourager la mobilité douce
[ Le texte complet est toujours disponible sur www.mobilite-douce-ge.ch ]
L’acceptation de l’initiative a été la plus forte où l’usage quotidien de la marche à pied et du vélo est le plus fréquent, comme en Ville de Genève avec près de 56% de OUI, mais aussi dans les communes suburbaines (Carouge, Lancy, Vernier), là où les problèmes de sécurité pour les piétons et les cyclistes sont les plus importants.
Des habitudes de mobilité qui changent
Les chiffres le démontrent : les habitudes des genevois·e·s en matière de déplacements sont en pleine évolution. Comme l’a montré le récent micro-recensement sur les habitudes de mobilité des genevois, la part des ménages sans voiture ne cesse de s’accroître. Ainsi en Ville de Genève, ils sont passés de 29% en 2000 à 41% en 2010.
En pourcentage des déplacements dans le canton, la marche représentait 29% en 2000, et est passée en 37% en 2010. En Ville de Genève, celle-ci est passée de 40% (2000) à 47% (2010). La part des déplacements à vélo, après une forte progression, plafonne malheureusement autour de 5%. En réalité, en chiffres absolus, elle augmente nettement, mais en chiffres relatifs (parts des déplacements), la part modale du vélo reste relativement stable. Nous expliquons cette stagnation essentiellement à cause des lacunes en matière de sécurité : beaucoup d’usagers potentiels du vélo y renoncent car ils trouvent cela trop dangereux.
Deux constats à tirer : tout d’abord, si l’on additionne la part des déplacements à pied (47%) et à vélo (5%) en Ville de Genève (« Commune Centre »), on obtient 52%. En Ville de Genève, la majorité des déplacements est donc du fait de la mobilité douce.
Ces chiffres révèlent en creux un terrible décalage entre la réalité du terrain (la mobilité douce est majoritaire) et les budget et investissements pour ces modes de transport, qui restent dérisoires.
Quant à la stagnation de la part des vélos, elle révèle que, malgré le potentiel important et l’engouement qu’a connu la petite reine ces dernières années (meilleure image, démocratisation du vélo à assistance électrique, etc.), si les aménagements qui améliorent la sécurité des usagers·ères ne suivent pas, la part modale ne décolle pas.
Action politique en matière d’aménagements cyclables : rien (ou presque) ne bouge !
L’Etat a développé un projet d’envergure, présenté en 2012, visant à sécuriser 8 pénétrantes cyclables. Néanmoins, il n’y a pour l’heure pas de budget pour leur réalisation. Si les études sont financées, la mise en œuvre se fait uniquement au gré des opportunités liées à des réfections de routes, grâce au budget du génie civil. Ainsi, à l’exception de la piste cyclable de Soral, aucun aménagement n’a été réalisé ou engagé pour sécuriser ces pénétrantes à l’heure actuelle.
Un projet de loi (PL 11114) ouvrant un crédit extraordinaire d’investissement de 20'000’000 Frs. pour la mise en œuvre de l’initiative IN 144, est actuellement encore au traitement au Grand Conseil, plus d’un an après son dépôt... Pour respecter la volonté populaire, le Grand Conseil doit pourtant voter ce crédit !
D’autres villes le font, pourquoi pas nous ?
D’autres grandes villes investissent des moyens importants pour développer la mobilité douce : ainsi Zurich a décidé d’investir 55 millions pour les pistes cyclables avec comme objectif de doubler le nombre de déplacements à vélo. De son côté, la ville de Londres mettra 100 millions par an pendant 10 ans.
À titre comparatif, on voit ici les parts modales de différentes villes en Suisse Alémanique, montrant bien que Genève, avec ses seulement 5% de part modale cycliste est à la traîne en comparaison suisse.
Place à la marche !
En consultant les plans directeurs édités par les autorités genevoises en charge de la mobilité, on pourrait penser que la marche à pied se taille la part belle. Hélas, entre la réalité au ras du goudron est tout autre. A quoi est dû cet écart? Nombre d’études ont prouvé que l’environnement construit joue un rôle déterminant pour la “marchabilité” d’une agglomération.
De nombreux facteurs décourageants
L’absence de trottoirs ou des trottoirs trop étroits, les longues attentes devant les feux de signalisation, les détours obligés lors de chantiers, une mauvaise connexion avec les transports publics (TP), les nuisances olfactives et sonores le long d’artères fortement fréquentées par le trafic motorisé ainsi qu’une mauvaise signalisation sont autant de facteurs qui découragent les piétonnes et piétons.
Améliorer la connectivité
Les quatre premiers éléments cités ci-dessus (trottoirs, feux, détours, connexion aux TP) peuvent être regroupés sous le terme de connectivité du réseau pédestre. La loi cantonale H 1 80 sur la mobilité douce vise justement améliorer cette connectivité. Comment passer du principe d’un réseau favorisant la marche à la réalité sur l’asphalte? En nous inspirant des réalisations d’autres villes en Suisse et en Europe, par exemple Berne ou Copenhague.
Régulation des feux : l’exemple de Berne
À Genève, il n’est pas rare de manquer un tram se trouvant de l’autre côté de la voirie, parce que le feu ne passe pas au vert pour laisser passer les piétons. À Berne, à l’approche d’un véhicule des transports en commun, le feu passe automatiquement au rouge pour les voitures et au vert pour les piétons, qui peuvent ainsi traverser en toute sécurité la chaussée pour monter dans leur bus ou tram, ou à la descente du tram/bus rejoindre le trottoir d’en face sans temps d’attente.
Pouvoir traverser en une fois : la moindre des choses
Si vous êtes en voiture à attendre devant un feu, vous savez que vous pourrez traverser le carrefour en une seule fois, une fois que le feu aura passé au vert. Les piétonnes et piétons, pourtant les plus exposés aux intempéries, sont souvent forcés de traverser en 2 à 6 fois, avec des temps d’attente après chaque croisement d’une (demi)-rue. Pour éviter ces longs temps d’attente, la solution consisterait à installer sur les grands carrefours un passage en diagonale permettant aux piétons de traverser en une seule fois. Les feux pour le trafic motorisé sur les quatre rues attenantes seraient tous au rouge pendant ce moment., permettant aux piétons de traverser sereinement.
Copenhague : des objectifs ambitieux, donc réalistes
La ville de Copenhague s’est donnée pour objectif d’augmenter de 20% la part modale de la mobilité piétonne entre 2012 et 2015. Les recettes pour y arriver? Rendre les cheminements perméables, en éliminant les obstacles. Les rues au centre accordent la priorité absolue aux piétons, les stationnements de véhicules et de vélos sont prévus de sorte à ne pas entraver la « marchabilité ». Les trottoirs sont assez larges pour permettre à deux personnes de marcher de front et de converser. Les fissures dans le revêtement des trottoirs sont immédiatement réparées, les irrégularités du sol des cheminements piétonniers contournant les chantiers sont compensées afin que les personnes à mobilité réduite puissent se déplacer facilement.
On le voit, en matière d’aménagements pour la mobilité piétonne, Genève a une très large marge d’amélioration.
C’est la volonté politique qui manque !
Alors même que la mobilité douce est majoritaire au centre, que la marche croît constamment et que l’usage du vélo a un réel potentiel, l’action politique ne suit pas. Pourtant les aménagements sont relativement peu onéreux en comparaison des investissements consentis pour la route ou les transports publics. C’est donc surtout la volonté politique qui fait défaut.
Le projet de Vélo en Libre-Service (VLS) est toujours lettre morte, après plusieurs « faux départs ». Nous nous réjouissons de la volonté affichée par le nouveau Conseiller d’Etat de relancer cette idée. Toutefois, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous inquiéter pour ses futurs usagers. En effet, le VLS propulsera sur nos routes des centaines (voire des milliers) des cyclistes, souvent néophytes, qui déambuleront au gré d’aménagements aujourd’hui encore discontinus et souvent dangereux. Pour nous, une action politique forte et déterminée pour la création d’aménagements cyclables sécurisés doit aller de pair avec la mise en œuvre du VLS.
Nous espérons que grâce à ce « kit de démarrage », le nouveau Conseiller d’Etat trouvera quelques pistes pour guider son action!
Etat de la mise en oeuvre
Les gouvernements de Bâle, Lucerne, St-Gall, Winterthur et Zurich ont signé en janvier 2010, donc encore avant la première votation, une « Charte pour une mobilité urbaine durable » («Charta für eine nachhaltige städtische Mobilität») en tant que réponse aux initiatives des villes. La charte reprend l’orientation principale des initiatives des villes. Mais les gouvernements n’ont fixé ni des objectifs chiffrés, ni défini une procédure contraignante. Après l’acceptation des initiatives de villes ou de leurs contre-projets les gouvernements ont désormais le mandat d’atteindre les objectifs fixés par le souverain et de mettre en œuvre les mesures nécessaires. Mais la réalité est moins reluisante. Sans pression publique les exécutifs et l’administration ne bougent que peu. actif-trafiC a donc décidé de rappeler régulièrement leur devoir aux représentant-e-s des gouvernements par des actions publiques et des propositions de mesures concrètes.
Initiative des Villles Bâle
Données officielles
La ville de Bâle a installé divers postes de comptage après l’adoption du contre-projet. Les données actuelles sont enregistrées dans l’indice de l’évolution du trafic (Index Verkehrsentwicklung). Il semblerait que la ville maintienne (de justesse) le cap.
Mesures
Les équipes de spécialistes ont constaté dans un rapport d’étude (Studienbericht) mandaté en 2013 par le gouvernement que la réduction du trafic individuel motorisé (TIM) exigée légalement est réalisable. Mais cela exige de prendre des mesures efficaces dans le domaine de la gestion du trafic (par ex. dosage) et dans l’offre de places de stationnement (réduction) et sa gestion (effet d’incitation de la taxe de stationnement). Ces mesures doivent être appliquées strictement. Le gouvernement a ensuite présenté au grand public des Lignes directrices de politique des transports (Verkehrspolitische Leitbild) découlant du rapport d’étude en mai 2014. Malheureusement, la volonté semble depuis faire défaut au Conseil d’Etat de mettre réellement en œuvre l’initiative des villes en recourant aux mesures préconisées dans les Lignes directrices.
Maintenir la pression
Initiative des Villes Zürich
Données officielles
La ville de Zurich a installé plusieurs postes de comptage depuis l’acceptation de l’Initiative des villes. Vous trouverez ici les données actuelles de la ville (aktuelle Zahlen der Stadt). Un premier bilan intermédiaire mesurant la réalisation des objectifs devrait paraître d’ici fin 2015.
Mesures
La ville de Zurich a formulé une stratégie claire dans son rapport sur le trafic urbain 2025 (Stadtverkehr 2025) ainsi que sur l’évolution de la mobilité en ville. Les transports publics, la mobilité piétonne et cycliste sont prioritaires et leur part modale devrait croître (par rapport au trafic total). Le Masterplan Vélo constitue un élément clé de cette stratégie.
Maintenir la pression
Medienmitteilungen Zürich (Communiqués)
Massnahmenkatalog Zürich (Catalogue de mesures)
Initiative des Villes Lucerne
Données officielles
La ville de Lucerne publie tous les ans un monitoring de l’ensemble du trafic, qui comprend entre autres des données sur la répartition modale. Cliquez ici pour arriver au rapport 2013 (en allemand): Monitoring 2013.
Mesures
La ville a entre-temps élaboré une conception globale des transports pour le centre de l’agglomération (Gesamtverkehrskonzept Agglomerationszentrum). Le Conseil administratif (exécutif) de la ville de Lucerne a présenté au printemps 2014 sa stratégie de mobilité (Mobilitätsstrategie), qui comprend également des mesures pour atteindre les objectifs fixés dans le « Règlement pour une évolution durable des transports » («Reglement für eine nachhaltige Verkehrsentwicklung»).
Maintenir la pression
Medienmitteilungen Luzern (communiqués de presse)
Bypass Nein (Non au Bypass - autoroute de contournement)
Massnahmenkatalog Luzern (Catalogue de mesures)
Initiative des Villes St. Gall
Données officielles
La ville de St-Gall publie tous les ans des données sur la mise en œuvre de l’initiative des villes dans son rapport de gestion. Le trafic individuel motorisé a quasiment stagné en 2013 par rapport à la situation en 2010, constate la ville dans son rapport de gestion 2013 (Geschäftsbericht).
Maintenir la pression
Medienmitteilungen St. Gallen (Communiqués de presse)
Pressekonferenz Bilanz (Conférence de presse de bilan)
Massnahmenkatalog St. Gallen (Catalogue de mesures)
Initiative des Villes Winterthur
Medienmitteilungen Winterthur (Communiqués de presse)
Massnahmenkatalog Winterthur (Catalogue de mesures)
Städte-Initiative Genève
News Genève (Actualités)